La topographie
Le Département de la Lozère
Renaud Camus part pour la Lozère, afin d’écrire une sorte de guide de ce département qu’il aime, et qui bat tous les records à l’envers. Il est toujours le moins. Et plutôt qu’une succession de lieux remarquables, il est pur espace, non lieu. On n’y va pas pour y voir ceci ou cela, on y va pour y éprouver, on y va pour y être. Et comme tout plus être commence nécessairement par l’expérience d’un moins être, voire d’un non être, la Lozère, ce nulle part, territoire par essence de la géographie négative, est l’occasion ou jamais d’être positivement Personne, à l’instar d’Ulysse, le voyageur.
Sur les ruines de Peyre, en effet, il n’est pas jusqu’au nom qui ne lâche : il ne tient pas plus à vous que vous ne tenez à lui, et n’importe quel autre, pourvu qu’il vous plaise un moment et ne soit à personne, lui non plus, fera l’affaire aussi bien jusqu’à la prochaine fois.
Ces histoires de nom, c’est toujours un roman, par en dessous. Rien n’empêche qu’un roman, cela dit, soit très scrupuleusement un guide, avec son index des noms, même.
Le Département du Gers
Le Gers n’est pas un département très métaphysique, à première vue : il manque un peu d’altitude, d’espace perdu, de manque, de « chemins qui ne mènent nulle part »...
Pourtant le ciel, en ces parages, nous accorde une intimité beaucoup plus étroite qu’ailleurs : il n’est pas seulement au-dessus de nos têtes, il nous environne de toute part ; il marche à nos côtés, un bras sur notre épaule, ainsi que l’ange avec Tobie.
Le Gers est une invention de la lumière. Mais il y a aussi qu’on finirait par s’envoler presque, à force de monter et descendre, tandis que l’horizon s’ouvre encore, prêt à nous boire, jusqu’à la neige des Pyrénées. Collines, crêtes, routes en balcon, modestes promontoires, tremplins pour le regard et pour le corps : ils sont la carte de la vie sur les hauts, de cette « civilisation des buttes » qui est peut-être l’essence du génie gascon, et le secret de sa fierté, chacun tutoyant l’espace, seul sur son tertre, dans son village ou son manoir, entre sa ferme et la chapelle, près des cyprès trop grands pour leur cimetière.
Renaud Camus renoue avec la tradition de la rêverie promenade. Cela ne l’empêche pas d’avoir quelques humeurs, au passage, de décrire avec précision les lieux, et d’enseigner clairement à se perdre. Un Index remet un peu d’ordre.
Le Département de l'Hérault
Le département de l’Hérault n’est pas ce que l’on croit. En fait il en est peu, parmi les départements français, qui ressemblent moins à leur image. On pense à lui, on voit des plaines viticoles et des plages. Pour la plus grande part, cependant, il ressemble plus à la Lozère qu’à la Côte-d’Azur. Entre Cap-d’Agde et Saint-Jean-de-Buèges, entre Lunel et Saint-Pons-de-Thomières, il ne ressemble même pas à lui-même. Et ce malentendu accroît sa solitude. Or, s’il est un des conservatoires de plusieurs civilisations à leur meilleur, et le laboratoire d’une ou deux autres – pas forcément très engageantes –, la solitude possède en lui nombre de ses hauts lieux. Mais elle est peut-être une civilisation, elle aussi ?
Demeures de l'esprit (Grande-Bretagne I)
Les Demeures de l'esprit sont celles où l'intelligence, l'art, le talent, le génie parfois, ont pris leurs quartiers pour y naître, y mourir, y habiter quelques mois ou bien toute une vie : maisons d'écrivains, de compositeurs, d'artistes, de savants, de fondateurs de religion, de doctrine ou de théorie.
Henry James, Virginia Woolf, Edward Elgar, Thomas Gainsborough, William Shakespeare, Dylan Thomas, Jane Austen, D. H. Lawrence, Lord Byron, John Wesley, Sigmund Freud, Charles Darwin et des dizaines d'autres, obscurs et plus souvent glorieux : à travers leurs portes, leurs chambres, leurs cabinets de travail, leurs bibliothèques, leurs fenêtres, leurs jardins et leurs paysages, c'est toute la culture britannique qui déploie son panorama, avec ses saveurs, ses anecdotes, ses constantes et ses ciels changeants.
Ce premier volume couvre la moitié sud de la Grande-Bretagne : Angleterre du Sud et du Centre, ainsi que Pays de Galles. Toutes les demeures dont il est question sont ouvertes au public. Guide pratique aux dernières pages. La centaine de photographies en couleurs qui illustrent le volume sont de l'auteur.
Demeures de l'esprit (France I Sud-Ouest)
Après un premier volume consacré à la moitié méridionale de la Grande-Bretagne, et avant un troisième, qui traitera du nord de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande, Renaud Camus, dans ce deuxième tome des Demeures de l'esprit, passe en revue les maisons d'écrivains, d'artistes, de savants ou de penseurs du quart sud-ouest de la France : régions d'Aquitaine, de Poitou-Charentes, Limousin, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées ; demeures de Loti, de Mauriac, de Montaigne, de Maillol, de Toulouse-Lautrec, Fénelon, Marguerite de Navarre, Bernart de Ventadour et bien d'autres.
Le critère essentiel est que ces demeures soient ouvertes au public. Leur intérêt et leur séduction ne sont pas envisagés ensuite selon leur beauté propre ou selon le mérite de leur hôte principal, mais selon leur qualité conservée ou perdue d'habitation, pour un créateur. Ainsi le magnifique Hautefort fait une très mauvaise demeure de l'esprit, pour Bertran de Born, tandis que le modeste Cayla parle en chacune de ses pierres, et à travers la moindre de ses fenêtres, de Maurice de Guérin et de sa sœur. Pierre Benoit a une bien meilleure maison d'écrivain que Jean Giraudoux. Abbadia, la folle
résidence d'Antoine d'Abbadie d'Arrast au-dessus des vagues du golfe de Gascogne est mille fois plus éloquente que la maison natale de Champollion à Figeac, qui n'a plus rien d'une maison natale, et pas grand-chose d'une maison.
Demeures de l'esprit (Grande-Bretagne II Écosse & Irlande)
Ce volume est le troisième des Demeures de l’esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l’Angleterre, plus le Pays de Galles, c’est cette fois le Nord de l’Angleterre,
l’Ecosse et l’Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personnae n’a rien à envier à celui du livre frère puisqu’il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n’a pas moins de trois maisons aujourd’hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l’Ecosse, en a quatre !
Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d’Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l’écologie.
Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.
Table détaillée des sites en fin de volume avec appréciations et renseignements pratiques
Demeures de l'esprit (France II Nord-Ouest)
Ce quatrième volume des Demeures de l’esprit de Renaud Camus, le deuxième de ceux qui sont consacrés à la France, évoque les maisons d’artistes et d’écrivains du quart nord-ouest de notre pays, en l’espèce les régions Centre, Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie et Haute-Normandie (plus Guernesey, pour Victor Hugo).
On trouve là traités de grands classiques du pèlerinage littéraire comme le Nohant de George Sand, le Combourg de Chateaubriand, les Rochers de Mme de Sévigné, le Saché de Balzac ou le Giverny de Monet ; mais aussi des sites nettement moins connus comme les ruines de La Turmelière, demeure natale de Joachim du Bellay, ou celles du manoir de Coecilian, résidence de Saint-Pol Roux et de sa fille Divine, au-dessus des flots, à Camaret. Ronsard a deux maisons qu’on visite, de même que Renan, Corneille, Flaubert, Barbey d’Aurevilly ou encore George Sand, puisqu’on peut la suivre à Gargilesse, où elle allait se reposer de Nohant. Si Gargilesse est sans doute le plus modeste et exigu des lieux recensés (une quarantaine), Miromesnil, où naquit Maupassant, est peut-être le plus somptueux entre ceci et cela, le fort des Poulains de Sarah Bernhardt à Belle-Ile, le Cuverville d’André Gide et bien d’autres.
Demeures de l'esprit (Danemark, Norvège)
Après les deux volumes consacrés aux maisons d’écrivains et d’artistes britanniques, et les deux qui sont déjà parus sur les quarts sud-ouest et nord-ouest de la France (le quart nord-est est en préparation), voici en leurs résidences sur la terre les romanciers, poètes, dramaturges, peintres et musiciens du Danemark et de la Norvège. Certains sont illustres, comme Karen Blixen ou Edvard Munch, Ibsen ou Grieg, Knut Hamsun ou Sigrid Undset. Nombre d’autres sont peut-être à découvrir, tels le compositeur Fartein Valen ou le paysagiste Nikolai Astrup. Ou bien c’est leur maison qui mérite le voyage, et souvent le paysage autour d’elle.
Les artistes scandinaves n’ont guère tendance à habiter de superbes châteaux à l’exemple de Montesquieu ou de Chateaubriand, de Mme de Sévigné ou de Lord Byron. Leurs demeures sont en général plus modestes. En revanche, outre qu’il n’est pas rare qu’elles soient merveilleusement situées, elles font l’objet, dans la plupart des cas, d’une conservation exemplaire et sont très peu muséifiées : le grand homme ou bien la femme illustre qui y a vécu pourrait, s’il y revenait, y retrouver toutes ses affaires bien en place et y reprendre ses habitudes aussitôt.
Demeures de l'esprit (France III Nord-Est)
Ce sixième volume des Demeures de l’esprit est le troisième de ceux que Renaud Camus consacre à la France, traitée dans le sens des aiguilles d’une montre : quart nord-est. Parmi les étoiles de la distribution on rencontre Voltaire à Cirey chez Mme du Châtelet, Racine en sa ville natale de La Ferté-Milon, La Fontaine à Château-Thierry, Lamartine à Milly et à Saint-Point, Pasteur à Dol et Arbois, Jules Verne à Amiens, de Gaulle à Lille et à Colombey, Courbet à Flagey ou à Omans – ces derniers sites donnant lieu d’ailleurs à de vives protestations de l'auteur quant au traitement dénaturant qu’ils ont actuellement à subir.
On peut visiter deux maisons d’Albert Schweitzer, comme pour de Gaulle, Lamartine ou Romain Rolland. Mme de Sévigné était présente en Bretagne sur les terres de son mari, la voici en Bourgogne chez ses propres ancêtres. Pas de compositeur, hélas. Mais les arts plastiques sont représentés par Claude Gellée et par Matisse, par Auguste Bartholdi dans son bel hôtel de Colmar et par Majorelle en son étonnante villa de Nancy. Département des saints : Jean-Baptiste de La Salle à Reims. Des soldats à la plume facile : Vauban à Bazoches, Lyautey à Thorey. Des archanges de la Terreur : Saint-Just à Blérancourt. Des voyants : Rimbaud à Charleville. Etc.
Demeures de l'esprit (Suède)
Poursuivant son grand panorama européen des maisons d'artistes, de compositeurs, d'écrivains, de penseurs et de savants, considérées comme un moyen d'accéder à l'intimité des cultures, des peuples et des civilisations, Renaud Camus, après le Danemark et la Norvège, la Grande-Bretagne, l'Irlande et la France, aborde la Suède, pays qui se distingue, malgré la vastitude géographique et les distances, par une grande homogénéité : presque tous les personnages de son panorama appartiennent grosso modo à la même époque, la deuxième moitié du XIXe et la première du XXe. Sauf exceptions princières ou bohèmes, ce ne sont ni de grands seigneurs dans des châteaux ni des artistes maudits dans des galetas. Ils habitent de plaisantes maisons de campagne, souvent très représentatives de leur art, et ils appartiennent à la même société. La plupart se sont étroitement connus, ce qui permet à l'auteur, selon un jeu de récurrences des noms et des figures, de brosser par le biais des habitations le tableau d'une littérature, d'une vie artistique et de l'esprit d'un peuple. En revanche, les différences sont grandes dans les degrés de célébrité internationale : si tout le monde connaît les noms de Strindberg, de Linné, d'Alfred Nobel ou de Selma Lagerlöf, voire, prix Nobel aidant, ceux de Verner von Heidenstam ou d'Erik-Axel Karlfeldt, le public français aura plus vraisemblablement l'occasion de découvrir ou de redécouvrir ici, outre le grand poète Gustav Fröding ou le mémorialiste thaumaturge Axel Munthe, un peu oublié malgré son succès mondial, des peintres comme Anders Zorn ou Bruno Liljefors, Bror Sahlström ou Carl Larsson, adoré dans son pays, des compositeurs tels qu'Alfvén ou Peterson-Berger, des sculpteurs, un médecin, un caricaturiste, des militantes féministes et même un fondateur de dénomination religieuse, le pittoresque Laestadius, père du laestadianisme, en sa lointaine Laponie.
Demeures de l'esprit (France IV Sud-Est)
Le huitième volume des Demeures de l'esprit, le quatrième consacré à la France, est constitué des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Voltaire et Rousseau sont presque voisins, entre Ferney et les Charmettes. Mme de Sévigné trône au sommet de la butte de Grignan, ce Versailles de la Provence. Cézanne n'était pas mal logé non plus, dans son joli Jas de Bouffan. Pourtant, quand Renoir vient y voir son ami, il s'enfuit rapidement car il trouve que l'avarice règne dans la demeure. La vie était sans doute plus gaie aux Collettes, sa propre maison de Cagnes-sur-Mer. Et Picasso menait grand train à Vauvenargues, derrière la montagne Sainte-Victoire. Ce ne sont là, avec Fragonard, que les plus fameux des peintres dont ce volume nous fait franchir le seuil, parmi lesquels Réattu, Ravier, Hébert, Utrillo, Mélik, etc.
Un seul compositeur, mais de taille : Berlioz, à La Côte-Saint-André. Des inventeurs : Montgolfier ou Aristide Bergès. On pourrait dire aussi un mot de Nostradamus, ou bien d'Ampère, de Claude Bernard ou de Ferdinand Fabre. Cependant nous sommes loin d'en avoir fini avec les écrivains et les poètes : Daudet n'a jamais habité le moulin de Fontvieille mais son ami Mistral demeurait à Maillane, Charles Forot à Saint-Félicien, dans l'Ardèche, Charles Maurras à Martigues et Giono à Manosque, bien sûr. Et si nous remontons dans le temps, voici Honoré d'Urfé en son beau La Bastie et son frère Anne en sa forteresse d'Urfé, sur la montagne. Quant au savant Théodore Reinach, il refaisait la Grèce dans sa villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer.
Demeures de l'esprit (Italie I Nord)
Le neuvième volume de la collection Demeures de l'esprit est consacré à l'Italie du Nord. Les compositeurs y sont fortement représentés, notamment Verdi, bien entendu, par sa maison natale, celle de son âge mûr et celle de son protecteur et beau-père Antonio Barezzi ; mais aussi Donizetti, Ponchielli, et, plus inattendu, Mahler, pour sa maison de vacances de Dobbiaco, dans les Dolomites — de son temps Toblach, alors en territoire autrichien.
Les peintres sont quatre : Titien dans les Dolomites également ; Cima da Coneglianio dans la petite ville qui lui a donné son nom ; Mariano Fortuny dans son fameux palais de Venise ; et Giorgio Morandi dans ses deux résidences austères et quasiment cénobitiques, celle de Bologne et celle de Grizzana Morandi, dans les Apennins d'Émilie. On peut leur ajouter Canova, le sculpteur. Quant aux écrivains ils vont des plus illustres, tels Pétrarque, l’Arioste, Goldoni ou Manzoni aux moins connus hors d’Italie, et même peut-être en Italie, tels l’étrange Alfredo Oriani ou le crépusculaire poète Marino Moretti, sur les rivages de Romagne. Le plus excentrique et le plus fastueusement logé est certainement D’Annunzio, en son énorme Vittoriale, au-dessus du lac de Garde. Ajoutons à cette liste incomplète deux étrangers à la gloire assez différente : Alfred Nobel, le chimiste et fondateur de prix, qui mourut dans sa riche maison de Gênes ; et Rainer Maria Rilke, qui écrivit à Duino, forteresse des La Tour et Taxis en surplomb de l’Adriatique, ses Élégies du même nom.
Demeures de l'esprit (France V Île-de-France
Le neuvième volume de la collection Demeures de l'esprit est consacré à l'Italie du Nord. Les compositeurs y sont fortement représentés, notamment Verdi, bien entendu, par sa maison natale, celle de son âge mûr et celle de son protecteur et beau-père Antonio Barezzi ; mais aussi Donizetti, Ponchielli, et, plus inattendu, Mahler, pour sa maison de vacances de Dobbiaco, dans les Dolomites — de son temps Toblach, alors en territoire autrichien.
Les peintres sont quatre : Titien dans les Dolomites également ; Cima da Coneglianio dans la petite ville qui lui a donné son nom ; Mariano Fortuny dans son fameux palais de Venise ; et Giorgio Morandi dans ses deux résidences austères et quasiment cénobitiques, celle de Bologne et celle de Grizzana Morandi, dans les Apennins d'Émilie. On peut leur ajouter Canova, le sculpteur. Quant aux écrivains ils vont des plus illustres, tels Pétrarque, l’Arioste, Goldoni ou Manzoni aux moins connus hors d’Italie, et même peut-être en Italie, tels l’étrange Alfredo Oriani ou le crépusculaire poète Marino Moretti, sur les rivages de Romagne. Le plus excentrique et le plus fastueusement logé est certainement D’Annunzio, en son énorme Vittoriale, au-dessus du lac de Garde. Ajoutons à cette liste incomplète deux étrangers à la gloire assez différente : Alfred Nobel, le chimiste et fondateur de prix, qui mourut dans sa riche maison de Gênes ; et Rainer Maria Rilke, qui écrivit à Duino, forteresse des La Tour et Taxis en surplomb de l’Adriatique, ses Élégies du même nom.